Leïla Slimani

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Libri di Leïla Slimani
Lingua:Libri ItalianiMathilde, eine junge Elsässerin, verliebt sich am Ende des Zweiten Weltkriegs in Amine Belhaj, einen marokkanischen Offizier im Dienst der französischen Armee. Die beiden heiraten und lassen sich in der Nähe von Meknès nieder, am Fuß des Atlas-Gebirges, auf einem abgelegenen Hof, den Amine von seinem Vater geerbt hat. Während er versucht, dem steinigen Boden einen kargen Ertrag abzutrotzen, zieht Mathilde die beiden Kinder groß. Voller Freiheitsdrang hatte sie den Aufbruch in ein neues, unbekanntes Leben gewagt und muss doch bald ernüchternde Erfahrungen machen: den alltäglichen Rassismus der französischen Kolonialgesellschaft, in der eine Ehe zwischen einem Araber und einer Französin nicht vorgesehen ist, die patriarchalischen Traditionen der Einheimischen, das Unverständnis des eigenen Mannes. Aber Mathilde gibt nicht auf. Sie kämpft um Anerkennung und ihr Leben im Land der Anderen.
Autour de cette « impossibilité » d’un livre, avec un art subtil de digresser dans la nuit vénitienne, Leila Slimani nous parle d’elle, de l’enfermement, du mouvement, du voyage, de l’intimité, de l’identité, de l’entre-deux, entre Orient et Occident, où elle navigue et chaloupe, comme Venise à la pointe de la Douane, comme la cité sur pilotis vouée à la destruction et à la beauté, s’enrichissant et empruntant, silencieuse et raconteuse à la fois.
C’est une confession discrète, où l’auteure parle de son père jadis emprisonné, mais c’est une confession pudique, qui n’appuie jamais, légère, grave, toujours à sa juste place : « Écrire, c’est jouer avec le silence, c’est dire, de manière détournée, des secrets indicibles dans la vie réelle ».
C’est aussi un livre, intense, éclairé de l’intérieur, sur la disparition du beau, et donc sur l’urgence d’en jouir, la splendeur de l’éphémère. Leila Slimani cite Duras : « Écrire, c’est ça aussi, sans doute, c’est effacer. Remplacer. » Au petit matin, l’auteure, réveillée et consciente, sort de l’édifice comme d’un rêve, et il ne reste plus rien de cette nuit que le parfum des fleurs. Et un livre.
1968 : à force de ténacité, Amine a fait de son domaine aride une entreprise florissante. Il appartient désormais à une nouvelle bourgeoisie qui prospère, fait la fête et croit en des lendemains heureux. Mais le Maroc indépendant peine à fonder son identité nouvelle, déchiré entre les archaïsmes et les tentations illusoires de la modernité occidentale, entre l’obsession de l’image et les plaies de la honte. C’est dans cette période trouble, entre hédonisme et répression, qu’une nouvelle génération va devoir faire des choix. Regardez-nous danser poursuit et enrichit une fresque familiale vibrante d’émotions, incarnée dans des figures inoubliables.
Il suo successo imprenditoriale ed economico lo accomuna a quella nuova borghesia che prospera, crede in un domani felice e lo celebra. Sua moglie Mathilde, però, si sente sempre più trascurata e spaesata in quella terra che, nonostante tutto, non riesce a sentire sua. Mentre Aisha, la figlia, torna dopo aver studiato medicina in Alsazia, da dove veniva la madre, e intraprende una relazione con Mehdi, brillante studente di economia politicamente impegnato, e Selim, il figlio adolescente, si confronta con le sue insicurezze e con la figura di un padre così ingombrante, alla ricerca di un posto nel mondo.
Il Marocco indipendente sta lottando per fondare la sua nuova identità, combattuto tra arcaismi, le tentazioni illusorie della modernità occidentale e le ferite inferte dal recente passato coloniale. È in questo periodo travagliato, tra edonismo e repressione, che una nuova generazione dovrà fare delle scelte, spesso dolorose.
Con E noi balliamo, Leila Slimani continua ad arricchire lo splendido affresco familiare e sociale, ricco e vibrante di emozioni e popolato di personaggi indimenticabili, iniziato nel primo volume della saga, Il paese degli altri.
Cette phrase, elle l’entendrait souvent. À cet instant précis, elle comprit qu’elle était une étrangère, une femme, une épouse, un être à la merci des autres.
En 1944, Mathilde tombe amoureuse d’Amine, un Marocain venu combattre dans l’armée française. Rêvant de quitter son Alsace natale, la jeune femme s’installe avec lui à Meknès pour y fonder une famille. Mais les désillusions s’accumulent : le manque d’argent, le racisme et les humiliations fragilisent leur couple. Dans ce pays ambivalent, qui réclame une indépendance que les hommes refusent pourtant aux femmes, Mathilde réussira-t-elle à poursuivre sa quête de liberté sans heurter ceux qu’elle aime ?
Lorsque Myriam décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d’un cabinet d’avocats, le couple se met à la recherche d’une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise et sont conquis par son aisance avec Mila et Adam, et par le soin bientôt indispensable qu’elle apporte à leur foyer, laissant progressivement s’installer le piège de la dépendance mutuelle.
Prix Goncourt 2016
Grand Prix des Lectrices de "ELLE" 2017
Grand Prix des Lycéennes de "ELLE" 2017
Prix des Lecteurs Gallimard 2016
The baby is dead. It took only a few seconds.
When Myriam, a French-Moroccan lawyer, decides to return to work after having children, she and her husband look for the perfect caretaker for their two young children. They never dreamed they would find Louise: a quiet, polite and devoted woman who sings to their children, cleans the family's chic apartment in Paris's upscale tenth arrondissement, stays late without complaint and is able to host enviable birthday parties.
The couple and nanny become more dependent on each other. But as jealousy, resentment and suspicions increase, Myriam and Paul's idyllic tableau is shattered...
Créée en 2015, l'association SOS MEDITERRANEE a pour vocation de porter assistance à toute personne en détresse sur mer, notamment aux hommes, femmes ou enfants, migrants ou réfugiés, qui se retrouvent en danger de mort lors de la traversée de la Méditerranée. Son bateau L'Aquarius, dont Laurent Gaudé a écrit qu'il était l'Antigone de l'Europe - qui transgresse les lois humaines pour mieux respecter celles des dieux - est aujourd'hui à quai, faute de pavillon, mais la mobilisation n'a pas faibli. Ce recueil de courtes fictions, francophones ou traduites, d'auteurs de toute la Méditerranée vient rappeler l'importance de son action, et la soutenir financièrement puisque les bénéfices seront reversés à l'association.
Mais cette nuit, elle en a rêvé et n'a pas pu se rendormir. Un rêve moite, interminable, qui s'est introduit en elle comme un souffle d'air chaud. Adèle ne peut plus penser qu'à ça. Elle se lève, boit un café très fort dans la maison endormie. Debout dans la cuisine, elle se balance d'un pied sur l'autre. Elle fume une cigarette. Sous la douche, elle a envie de se griffer, de se déchirer le corps en deux. Elle cogne son front contre le mur. Elle veut qu'on la saisisse, qu'on lui brise le crâne contre la vitre. Dès qu'elle ferme les yeux, elle entend les bruits, les soupirs, les hurlements, les coups. Un homme nu qui halète, une femme qui jouit. Elle voudrait n'être qu'un objet au milieu d'une horde, être dévorée, sucée, avalée tout entière. Qu'on lui pince les seins, qu'on lui morde le ventre. Elle veut être une poupée dans le jardin de l'ogre."
Prix littéraire de la Mamounia 2015
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