Camille Laurens

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Libri di Camille Laurens
Lingua:Libri Italiani— Non, dit mon père. J’ai deux filles."
Laurence grandit avec sa sœur dans les années 1960 à Rouen. Naître garçon aurait sans doute facilité les choses. Un garçon, c’est toujours mieux qu’une garce. Puis Laurence devient mère dans les années 1990. Être une fille, avoir une fille : comment faire ? Que transmettre ?
Avec une maîtrise exceptionnelle, Camille Laurens restitue les mouvements intimes au sein des mutations sociales et met en lumière l’importance des mots dans la construction d’une vie.
L'auteur avoue que, depuis l'enfance, ils sont l'unique objet de sa curiosité et de sa gourmandise. Tous ceux qui lui ont fait tourner la tête, elle veut enfin en faire le tour. Des hommes croisés aux hommes oubliés, du mariage vécu dans l'emportement aux traces immuables des premières amours, Camille Laurens décrit avec émotion et humour les multiples facettes de la relation amoureuse.
Prix Femina 2000
« Écrivains d’aujourd’hui » propose de les découvrir dans leur diversité, ou d’apprendre à les percevoir autrement.
Réalisé par la rédaction de La Revue Littéraire, ce volume comprend :
un grand entretien avec Camille Laurens sur son œuvre en cours d’élaboration ;
des notes de lecture sur chacun des livres publiés à ce jour, d’Index à Romance nerveuse, en passant par Philippe ou Dans ces bras-là ;
des textes inédits en fin de volume.
L'amour, c'est des mots.
« On peut bien dire qu’on est malheureux, mais on ne peut pas dire le malheur. Il n’y a pas de malheur dans le mot malheureux. Tous les mots sont secs. Ils restent au bord des larmes. Le malheur est toujours un secret. »
Le 7 février 1994, Camille Laurens met au monde un fils nommé Philippe. Le lendemain, elle assiste à son enterrement. Philippe est mort deux heures après sa naissance par la négligence du médecin qui l’a accouché. Par son arrogance, surtout. C’est ce malheur et cette inhumanité, mais aussi l’indélicatesse de certains proches, que l’auteur raconte dans ce magnifique récit. Au cours de quatre chapitres, « Souffrir », « Comprendre », « Vivre » et « Écrire », elle décrit le temps écoulé de la douleur à l’écriture, avec une ironie grave, une intense clairvoyance. Au fil des pages se compose un livre pour voir, pour comprendre, pour rendre justice, pour s’armer de mots, pour dire son amour, pour crier, pour pleurer, pour ne pas oublier Philippe.
Copenhague, mais où est sa tombe ? On ne sait que son âge, quatorze ans, et le travail qu’elle faisait, car c’était déjà un travail, à cet âge où nos enfants vont à l’école. Dans les années 1880, elle dansait comme petit rat à l’Opéra de Paris,
et ce qui fait souvent rêver nos petites filles n’était pas un rêve pour elle, pas l’âge heureux de notre jeunesse. Elle a été renvoyée après quelques années de labeur, le directeur en a eu assez de ses absences à répétition. C’est qu’elle avait un autre métier, et même deux, parce que les quelques sous gagnés à l’Opéra ne suffisaient pas à la nourrir, elle ni sa famille. Elle était modèle, elle posait pour des peintres ou des sculpteurs. Parmi eux il y avait Edgar Degas. »
Camille Laurens
L’amore è desiderio, ma il desiderio è amore? Per capirlo bisogna leggere questo romanzo, letteralmente caleidoscopico, che racconta una storia in apparenza piuttosto banale: la passione di una bella cinquantenne, che si sente un po’ sul viale del tramonto, per un uomo più giovane di lei, che se ne approfitta e la fa soffrire. Una passione nata e coltivata su Facebook in un intrico di false identità e messaggi trasversali. Un rapporto virtuale, quindi deforme, che a un certo punto approda alla realtà e ha la sorpresa di trovarla ancora più deforme.
Ma chi è la protagonista, chi è la bella signora bionda che perde la testa per l’aitante e sprezzante Chris? È Claire Millecam, ex attrice internata in un ospedale psichiatrico proprio in seguito a quello sfortunato amore? È Claire Antunès, la bruna e malinconica venticinquenne che esiste solo in forma di avatar, ma non per questo rinuncia a fare strage di cuori? È Camille, che si serve della disavventura di Claire (ma quale delle due?) per farne la trama di un romanzo? Quale è vera e quale è finta? Quella che credete, giustappunto. Come nel Rashomon di Kurosawa, la stessa storia si dipana attraverso tre punti di vista diversi e sovrapposti, e ogni versione completa le altre due.
En un vertigineux jeu de miroirs entre réel et virtuel, Camille Laurens raconte les dangereuses liaisons d’une femme qui ne veut pas renoncer au désir.
»Haben Sie Kinder?«, wird der Vater gefragt. »Nein, ich habe zwei Mädchen«, antwortet er. – Diese Szene ist eine der ersten Erinnerungen einer Frau, die um 1960 in gutbürgerlichen Verhältnissen in Rouen aufwächst. Was folgt, ist ein Leben, wie es exemplarisch scheint für ihre Generation: Laurence befreit sich aus der Enge des Elternhauses, erlebt sexuelle Freiheit, aber auch Gewalt, sie verliert einen Sohn bei der Geburt und bringt eine Tochter zur Welt. Und mit dieser Tochter, die sich allen Rollenzuschreibungen entzieht, öffnet sich etwas – auch für Laurence und ihr Leben als Frau. Aus dem Besonderen eines Frauenschicksals leitet dieser klug konstruierte Roman ab, was im Allgemeinen folgt, nachdem es heißt: »Es ist ein Mädchen.«
Born in 1959 to a middle-class family, Laurence Barraqué grows up with her sister in the northern city of Rouen. Her father is a doctor, her mother a housewife. She understands from an early age, by way of language and her parents’ example, that a girl’s place in life is inferior to a boy’s: Asked for the 1964 census whether he has any children, her father promptly responds, “No. I have two daughters.” When Laurence eventually becomes a mother herself in the nineties, she grapples with the question of what it means to be a girl, to have a girl, and what lessons she should try to pass down or undo.
Masterful in her analysis of the subtle and obvious ways women are undermined by a sexist society, Camille Laurens lays out her experiences of the past forty years in this poignant, powerful book. Girl is at once intimate and sweeping in its depiction of the great challenges we face, such as equalizing the education system and transmitting feminist values to the younger generations.
C'est à ce chassé-croisé entre lecteur et auteur que vous invite Index. À travers les interrogations d'une jeune femme confrontée à sa propre histoire est posée avec insolence la question clef du roman, qui est de savoir, en tout récit, qui parle.
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