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Au Bonheur Des Dames [Lingua francese] Libro – 6 ottobre 2014
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Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s’amoncellent, éblouissants, délicats. Tout ce qu’une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d’enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace.
Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d’elle le symbole du modernisme et des crises qu’il suscite. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.
- Lunghezza stampa533 pagine
- LinguaFrancese
- EditoreLe Livre de Poche
- Data di pubblicazione6 ottobre 2014
- Dimensioni11 x 2.5 x 17.8 cm
- ISBN-102253002860
- ISBN-13978-2253002864
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Descrizione prodotto
L'autore
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Dettagli prodotto
- Editore : Le Livre de Poche (6 ottobre 2014)
- Lingua : Francese
- Libro : 533 pagine
- ISBN-10 : 2253002860
- ISBN-13 : 978-2253002864
- Peso articolo : 100 g
- Dimensioni : 11 x 2.5 x 17.8 cm
- Posizione nella classifica Bestseller di Amazon: n. 1,272 in Studio di lingue straniere per ragazzi
- n. 1,371 in Lingua e apprendimento per bambini (Libri)
- n. 5,634 in Corsi di lingue straniere e supporti didattici (Libri)
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Publié en 1883, ce roman dont l’histoire se déroule entre 1864 et 1869 est le onzième volume de la suite romanesque « Les Rougon-Macquart ». À travers une histoire sentimentale, le roman entraine le lecteur dans le monde des grands magasins qui font leur apparition entre 1852 et 1870.
L’histoire : Denise Baudu, frêle et jeune petite blonde d’une nature douce, partie de sa Manche natale avec ses deux frères dont elle prend soin comme une mère, arrive à Paris chez son oncle qui tient un magasin de tissus fortement concurrencé par le grand magasin de prêt à porter féminin d’en face, « Au bonheur des Dames » qui appartient à Octave Mouret (le frère de l’abbé du même nom).
Après un temps de recherche de travail, Denise est embauchée au Bonheur. C’est un très grand magasin, une énorme machine, qui fait des prix très bas et possède un personnel nombreux. Elle ne songe guère à ces tendresses auxquelles s’adonnent vendeurs et vendeuses, les rouages de l’énorme machine, dès qu’ils ont un moment. « Tous n’étaient plus que des rouages, se trouvaient emportés par le branle de la machine, abdiquant leur personnalité, additionnant simplement leurs forces, dans ce total banal et puissant phalanstère. » Le travail est harassant et après treize heures de besogne, Denise est épuisée.
Le patron, Mouret, est veuf. Il papillonne autour de ses clientes et madame Desroches est la maîtresse titulaire, amie du riche baron Hartmann qui finance l’expansion du magasin. Henriette Desroches secrètement admire Mouret et l’adore pour ses triomphes et sa jeunesse. En vérité, jamais un homme ne l’a ainsi prise tout entière, dans un frisson de sa chair et de son orgueil.
Mais : « Toutes lui appartenaient, étaient sa chose, et il n’était à aucune. »
Denise se voit renvoyée un jour sous un prétexte fallacieux pour s’être refusée à un supérieur. Mouret qui a toujours eu un faible pour elle, la réembauche. Peu à peu Denise, qui donne entière satisfaction par son travail, prend du galon et suscite des jalousies au sein de ses collègues qui tous n’ont qu’une idée fixe, déloger le camarade au-dessus de soi pour monter d’un échelon, le manger s’il devient un obstacle, et cette lutte des appétits, cette poussée des uns sur les autres, est comme le bon fonctionnement même de la machine. Les insinuations glissées à l’oreille des chefs, les excès de zèle afin de se faire valoir, tout est mené avec une sournoiserie affable pour nuire à l’autre.
Image du peuple, Denise, employée modèle devient le souffre douleur. Elle assure la subsistance de ses frères et vierge devient dans ce roman la conscience pure.
L’agrandissement incessant du Bonheur se fait au détriment des petites boutiques qui ferment les unes après les autres dans le quartier de la rue Neuve Saint Augustin et de la rue Monsigny. Si la petite boutique reste empreinte du sens de la relation humaine, la grande surface la tue. Toute révolution veut ses martyrs, on ne marche en avant que sur des morts, Mouret en est convaincu. Dans cette relation, il semble que « le petit commerce relève de l’obscurité, un commerce avare qui élargit la marge à proportion inverse du peu qu’il vend ; proche du consommateur, il le suit pas à pas dans son désir d’économie de bouts de chandelles, tandis que le second commerce, le grand, tout est argent et la lumière coule à flot ; il précède le désir, le suscite, pour vendre moins cher mais en grande quantité. » Le Bonheur des Dames est l’image de l’ascension, de l’argent et de la réussite.
Et puis dans cette tourmente Denise tente de tenir, face aux médisances réitérées de son entourage. Le pourra –t –elle longtemps encore ? Quelle va être l’attitude de Mouret qui est toujours plus pressant pour la connaître mieux et l’aider à supporter cette ambiance, lui dont la réputation n’est plus à faire ? Car il semble bien que Mouret aime Denise, lui qui affirme que crever pour crever, il préfère crever de passion que d’ennui.
Dans cette immense fresque, la scène est largement occupée par l’ascension du grand commerce entre 1864 et 1869, sous le Second Empire donc, et par l’évolution de la société du temps de Zola. Le jeu des passions des nobles et des moins nobles y est mis en scène avec force détails tandis que l’argent règle les alliances et les amours. C’est aussi l’avènement de la réclame, le flot montant de la publicité comme dit Mouret, qui semble la dernière pelletée de terre jetée sur le vieux commerce. Publié en 1883, cet immense roman a connu un succès jamais démenti.
Les femmes y jouent un rôle capital. De la femme à la chose, métonymie facile, une ballade érotique délicate et sensuelle se fait jour au Bonheur et au fil du récit : « Les dentelles et la lingerie, dépliées, froissées, jetées au hasard, faisaient songer à un peuple de femmes qui se serait déshabillé là, dans le désordre d’un coup de désir…Le déshabillé galant commençait, un déshabillé qui jonchait les vastes pièces, comme si un groupe de jolies filles s’étaient dévêtues de rayon en rayon, jusqu’au satin nu de leur peau… » Les femmes quand elles entrent au Bonheur, y sentent une continuelle caresse de flatterie, une adoration épandue qui retient les plus honnêtes. L’énorme succès du magasin vient de cette séduction galante.
À remarquer la qualité des descriptions du Bonheur des Dames, parfois un peu longues, mais toujours très belles : « Dans le haut, les peintures éclataient, le vert et le rouge, au milieu d’une prodigalité d’or, des flots d’or, des moissons d’or, jusqu’aux vitrages dont les verres étaient émaillés et niellés d’or… »
La lutte pour la vie, la folie de la mode, le désir irrésistible d’acheter, la force de la réclame, le progrès qui ruine les petits, la précarité de l’emploi, le paternalisme des dirigeants, l’amour fou, autant de thèmes évoqués largement dans les 450 pages de ce roman naturaliste inoubliable.

Ce roman inclu dans l’histoire des Rougon-Macquart peut être lu indépendamment et il faut le lire absolument puis ne pas se priver de l’offrir et surtout à des femmes car il dépeint avec brio la coquetterie agréable des femmes tout en étant un reflet de cette époque où le commerce en grand commençait à naître et prendre son essor.
C’était le début de la fin des petits commerces paternalistes, indépendants qui ne pouvaient pas faire de bons prix car ils payaient trop chères leurs marchandises en gros.
Oui, c’était les premiers balbutiements de la « mode » se démocratisant pour le plus grand plaisir d’un plus grand nombre de femmes qui pouvaient et désiraient se faire belles. Les tissus des robes aux couleurs vives et motifs variés remplaçaient les tissus souvent noirs et ternes vendus ordinairement.
Mesdames, lisez, lisez ce roman, vous ne pourrez être déçues car, en plus, il est superbement écrit, nourri de multiples sentiments de toutes sortes tout en reflétant bien la dure condition de travail des employé(e)s de tous ces commerces naissants et florissants.
Je n’aurai vraiment pas voulu être une employée de ces commerces, les conditions y étaient tellement dures !
Il faut lire ce livre pour mieux comprendre ! Cordialement à vous,

J'étais curieuse de découvrir le principe de personnification du magasin, point central de toute l'intrigue. Effectivement, du point de vue de la plume, c'est sûrement le livre de cet auteur qui m'a le plus plu.
Quant au fond, mises à part les femmes, que j'ai trouvées pour la plupart insupportables de superficialité et pleines de cette passion vaine pour les "chiffons" (j'ai conscience que le propos a été volontairement réfléchi ainsi par l'auteur) et l'héroïne que j'avais un peu envie de secouer (mais qui correspond bien au tempérament de l'époque), j'ai vraiment apprécié les réflexions sous-jacentes. L'évolution du commerce, voire l'évolution tout court, qui laisse toujours des victimes sur le carreau (qu'il suffise de voir à notre époque les magasins physiques qui pâtissent de la vente sur internet), les rouages des grands magasins de l'époque (je suis presque déçue que Zola n'ait pas écrit un volume de 1500 pages présentant, outre le point de vue directeur/vendeur, celui des cuisiniers, des cochers, etc.), les conditions de travail qui, bien qu'évoluant, conservent toujours leur pénibilité (jamais la même, mais toujours dure à subir).
J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture.

Un autre personnage lui vole cependant la vedette, c’est Denise, vendeuse sans le sou originaire de Valognes, qui franchira petit à petit tous les échelons.
Mais le héros du livre, c’est le « Bonheur des Dames », gigantesque magasin de nouveautés, contemporain du « Bon Marché », et dont l’expansion ne semble avoir aucune limite. Comparé souvent à une machine grouillant de vie, il attire les clientes par sa lumière et son éclat. Tout y est excessif, du nombre d’employés aux courriers reçus, en passant par la recette (dont la dernière du roman atteint symboliquement le million de francs).
Le consumérisme que décrit Zola nous est contemporain et il décrit Mouret en entrepreneur visionnaire : fervent partisan de l’offre, il déploie des techniques commerciales très modernes. Adepte de la publicité, il inonde Paris de réclames ; il privilégie l’abondance de biens mis en vente, casse les prix sur les produits d’appels et invente le « rendu » (achats repris et remboursés). Il fait en sorte que tout recoin de son empire bruisse de vie, mais offre aussi à ses clients le repos d’un salon de lecture et des boissons gratuites. Et, surtout, il ne laisse jamais la « machine » ronronner et insuffle en permanence de la nouveauté.
Son management, lui, est bien d’époque, et l’on licencie à tout va sans prendre de gants, jusqu’à ce que la frêle Denise impose par son influence et dans la douceur d’indéniables progrès sociaux (médecin à demeure, congés de maternité…).
Fait notable : c’est un Zola qui finit bien. Mais, entre temps, l’expansion du « Bonheur » est aussi un malheur pour les petits commerces alentour, qui périclitent à tour de rôle, broyés par la machine qu’ils ne peuvent concurrencer. Plusieurs fois Zola évoque un magasin bâti sur des morts, celle de la fondatrice dont Mouret est veuf, littéralement un ossuaire que les ouvriers découvrent sous le chantier d’une extension ou encore la fin des petits commerces. La mort de Geneviève, cousine de Denise, est d’ailleurs la métaphore appuyée de leur agonie. Tous ces décès forment une sorte de compost pour le « Bonheur », illustrant « la nécessité de la mort engraissant le monde ».
Zola, sans être dupe de sa création et comme lui-même pris de vertige par ce tourbillon de vie, évoque par moment son angoisse du néant (dans les mots de Vallagnosc, poseur pessimiste).
Une nouvelle fois il, saisit brillamment l’essence de son temps. Son talent s’exprime pleinement, débarrassé des artifices de ses premiers ouvrages (malgré quelques traits parfois outrés, on ne se refait pas).
Porté par une trame romanesque maîtrisée, « Au Bonheur des Dames » est une merveille.
Une merveille tout-à-fait moderne, puisque la disparition des petits commerces happés par le Bonheur pourrait se transposer de nos jours par l’effondrement des hyper-surfaces de vente concurrencées par Internet. On est mal, patron !